Ce sont les mots choisis pour renommer ce blog. Ceux qui posent une première définition de ce qu’est devenue ma relation à l’écriture : simple, et terrible.

Simple, j’ai toujours écrit. Depuis petite, j’ai cette certitude, il n’y a jamais eu de remise en question de ce fait-ci : j’écris.
Terrible. Terribles les silences, terribles les cris auxquels l’écriture puise. Terrible ce qu’elle aliène, transforme, découpe. Terrible ce qu’elle dévoile. Terrible que ce soit si simple de s’y écorcher les doigts.

Et nous voilà ici, vous et moi, rejetés sur la grève à découvrir ce qui échappe aux naufrages. Ce qui reste de la parole de l’océan, ce que la marée rend lisible. Nous parlerons ici d’écriture, de roman, de lecture. Des mots, de ce qu’ils veulent dire, de ce qu’ils peuvent faire. Je parlerai. Et peut-être, parfois, répondrez-vous.


L’écritoire

Où l’on questionne, explore, découvre l’écriture.

Les carnets

Où l’on rêve aux romans qui s’écrivent.

Les miroirs

Où ce sont les mots et les gestes des autres qui nous retiennent.